Nuits et jours
Vont et viennent,
Infatigables sans relâche.
Voyons-les s’embrasser
Des amants de toujours qui
soupirent
Au moment de se délaisser.
Se dévoilent l’un à l’autre
Se caressent un instant
Qui n’en finit plus
Leur ronde s’achève.
Oh mon enfant,
Mon enfant perdu fragile
Que l’innocence illumine
Regarde et vois le jour
Et vois la nuit
Ils ne trompent pas.
Regarde ces amants chasseurs
Qui tuent à coup d’éclairs
La noirceur des désirs
Qui tuent la blancheur la pureté.
Vont et viennent
Ces jours ces nuits
Alternent le repos le vent
Ils n’en finissent plus.